7ème édition 2015  
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Avis aux visiteurs

Depuis l'élection de Vincent Jeanbrun en 2014 comme maire UMP de L'Haÿ-les-Roses, notre festival poursuit ses activités de formation, de création et de programmation en contestant publiquement la politique d'éradication de la vie culturelle et associative perpétrée par cet élu et sa majorité, et n'entretient plus aucun rapport avec l'administration municipale.

 

 

 
CRÉATION  
 

MALCOM X à l'École Polytechnique

École Polytechnique, février 2015


Bande-annonce de la prochaine tournée des jeunes talents de L’Haÿs-les-Roses et du Val de Bièvre
dans les grandes écoles en septembre prochain, à l’initiative du GRAC,
avec le soutien du Conseil Général du Val-de-Marne.

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Promouvoir plus que jamais la diversité culturelle et la mixité sociale pour combattre la censure exercée contre les associations par le nouveau maire UMP de L’Haÿ-les-Roses, Vincent JEANBRUN

Des jeunes talents de L’Haÿ-les-Roses et du Val de Bièvre, suite au grand succès de leur spectacle MALCOLM X à l’École Polytechnique, le 11 février 2015,seront invités à faire une tournée dans les grandes écoles, sous la direction de Georges Boukoff, président du GRAC (Groupe de Recherche Arts et Cultures), avec le concours du Conseil Général du Val-de-Marne.

Alors que la nouvelle majorité municipale de L’Haÿ-les-Roses, conduite par le maire UMP de 30 ans nouvellement élu, Vincent Jeanbrun, opère des coupes budgétaires drastiques dans les subventions aux associations et supprime toutes les manifestations culturelles qui avaient fait rayonner les richesses artistiques de la ville et celles du Val de Bièvre, le GRAC relève le défi de résister à cette censure et de poursuivre son programme d’éducation des jeunes grâce aux partenariats conclus avec les écoles françaises les plus prestigieuses. Une fronde s’installe contre le nouveau maire qui, en dépit de son âge et des graves problèmes causés par la fracture culturelle subie par les jeunes issus de l’immigration et des milieux défavorisés, néglige et méprise les efforts et les investissements nécessaires pour promouvoir l’éducation et l’accès aux pratiques culturelles des plus démunis. En faisant des économies au dépend de la jeunesse, le nouveau maire s’aliène une part importante des citoyens de L’Haÿ-les-Roses. Après les attentats contre Charlie Hebdo et l’épicerie Casher, face à la montée de l’extrémisme islamiste, Vincent Jeanbrun n’a toujours pas compris que la formation des jeunes et l’éducation artistique sont les meilleurs outils pour combattre le communautarisme militant. Le GRAC s’emploie à faire ce pour quoi des élus sont payés et il le fait avec ses propres fonds. Un bel exemple de citoyenneté dont devrait s’inspirer ceux qui, au lieu d’œuvrer pour l’épanouissement des jeunes, n’ont pour toute politique que les critères d’une comptabilité qui accroit les injustices sociales et aggrave la fracture culturelle au préjudice des habitants les plus pauvres. Les succès du GRAC qui en trois ans a produit cinq créations originales, mêlant danseurs et musiciens de notre banlieue aux étudiants de l’X et de Sciences Po, encadrés par d’illustres artistes professionnels, démontrent l’utilité et l’importance de la diversité culturelle et de la mixité sociale dans notre société de plus en plus perméable aux conflits intercommunautaires et interreligieux que les vertus de l’expression artistique ont le pouvoir d’éviter.

Voir sur You tube la bande annonce de la prochaine tournée des jeunes talents de L’Haÿs-les-Roses et du Val de Bièvre dans les grandes écoles en septembre prochain, à l’initiative du GRAC, avec le soutien du Conseil Général du Val-de-Marne : https://www.youtube.com/watch?v=KxavSxcaI5U

NOTA BENE : le présent texte, remettant en cause la politique socio-éducative de Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses, autorise bien évidemment un droit de réponse.  

 

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MALCOM X

Mercredi 11 février 2015 à 19h30

 

École Polytechnique

 

 

 

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Affiche Malcom X

 

MALCOLM X À L’X

 

Notre création musicale et chorégraphique illustre l’histoire des droits civiques aux USA à travers les répertoires des grands artistes noirs américains. Les victimes des violences policières et les manifestations de masse qui ont mobilisé les citoyens des États-Unis ces derniers mois, et interpelé la communauté internationale, nous ont incité à réfléchir à cette actualité tragique en nous remémorant les luttes des années soixante qui firent triompher l’égalité contre l’apartheid.

Ce spectacle s’intitule Malcolm X en référence à l’une des grandes figures de ce combat qui choisit la lettre symbolique « X » pour effacer le nom que portèrent sous la contrainte ses ascendants esclaves. Malcolm Little préféra « renaître sous X » plutôt que de perpétuer la négation de ses origines africaines. Son disciple et ami, né Cassius Marcellus Clay Jr, fit de même en se rebaptisant Mohamed Ali, à une époque où la conversion à l’Islam était l’alternative la plus radicale pour refuser l’intégration au modèle occidental judéo-chrétien réputé supérieur de la race blanche.

Cependant, nous ne racontons pas l’histoire de Malcolm X, mais celle d’une identité afro-américaine qui réclama par les voix de ses plus illustres représentants qu’elle fût enfin reconnue : celles de Louis Armstrong, Duke Ellington, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Ray Charles, Aretha Franklin, Nina Simone, BB King, James Brown, Jimi Hendrix, Stevie Wonder, et tant d’autres, auxquelles se sont jointes les voix des artistes militant contre la guerre au Vietnam, Janis Joplin, Joan Baez, Leonard Cohen, Bob Dylan, et tant d’autres, faisant écho aux innombrables voix des contestataires conduits par le pasteur Martin Luther King.

Alors même que la culture afro-américaine inventa le Blues, le Gospel, le Jazz, le Rhythm’n’n’blues, le Rock’n’roll (appellation dans un premier temps utilisée pour distinguer le rhythm and blues des Afro-Américains de celui des Blancs, en raison de la politique raciale de l’époque), la Soul, le Funk, le RAP dont les initiales signifient Rhythm And Poetry, le Hip Hop, et produit les artistes les plus célèbres dans le monde, jusqu’à nos jours qui couronnent sa contribution à l’histoire des États-Unis avec l’élection d’un président métis, la communauté noire américaine, pour une majorité de ses citoyens, est encore aujourd’hui en but à de flagrantes injustices sociales et à des discriminations dont témoigne le traitement à part que leur réserve le système judiciaire et policier.

Nous voulons rappeler que les paroles du pasteur Martin Luther King sont toujours d’actualité et que son rêve d’égalité et de respect des droits de la personne, quelles que soient ses origines ethniques et sociales, exige d’être accompli.

Notre spectacle fédère les associations de danse du Val-de-Marne, So Fly, Unity et Ultimatum School, dirigées par Alexis Sadefo et Timothé Chaumont, les formateurs du GRAC, et des étudiants, musiciens, danseurs, comédiens de L’X et de Sciences Po. Ces jeunes artistes d’origines et de sensibilités très diverses ont partagé les richesses de leurs talents, mêlé leurs différences, en travaillant ensemble pendant un mois et demi au sein d’ateliers transdisciplinaires, afin de réaliser cette création avec toute l’exigence professionnelle requise.

Mais nous ne présentons pas seulement un spectacle. Ce qui se joue dans notre création, c’est la nécessité d’introduire au sein des écoles, grandes et petites, la pratique des arts, d’abolir les frontières entre les élites et les autres, d’inventer des ponts entre des univers qui s’ignorent, d’unir des talents d’où qu’ils viennent, de transgresser les préjugés et les interdits de castes, pour pouvoir vivre entre citoyens un partage qui célèbre les cultures du monde, la solidarité, la créativité.

À l’heure où la fracture culturelle est dénoncée par le gouvernement comme un « apartheid », le GRAC apporte une fois de plus la preuve qu’il est possible de faire tomber les murs invisibles qui séparent tant de catégories de jeunes et de provoquer de passionnantes rencontres entre eux. Il suffit de le vouloir vraiment et d’avoir toujours présent à l’esprit cette phrase admirable de Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse. »

Georges BOUKOFF

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