SPECTACLE THEATRE

 

 

Dans les rues de
L’HAY-LES-ROSES

 

 

 

 


Dispan de Florent
11 rue des jardins
94240 L’HAY-LES-ROSES

 

 

Padox Venise
© Padox à Venise

 

" PADOX MIGRATEUR "

 

Spectacle

J2 Immigration

Samedi 20 à 16h30

Dans les rues de L'Haÿ-les-Roses

 

 

 

Théatre

J2 Immigration

Samedi 20 à 21h00

(première partie)

Dispan de Florent

 

 

Conséquence de la fracture Nord/Sud, et de l’inégalité de destin monstrueux entre les êtres humains, le phénomène de l’émigration et de l’immigration touche tous les peuples.

Les migrations internes comme l’exode rural ont toujours existé, mais ce mouvement, qui était naturel pour l’homme primitif, s’est internationalisé, la grande différence étant que l’obstacle « frontière » et « Etat » freine le phénomène migratoire équilibrant et naturel. Cela pose le problème de l’égale liberté de circulation pour tous et de la redistribution équitable des richesses mondiales.

L’émigration est actuellement une illusion qui se transforme en drame, l’insertion se bornant le plus souvent à des petits boulots ou à du chômage, quand il n’y a pas de reconduite à la frontière, et l’immigration se heurte très souvent à la crispation des populations locales. Le fait migratoire est devenu un enjeu grandissant des relations internationales et des consciences individuelles.

Avec les Padox, nous tentons de donner une image sensible de ce fait de société en jouant le destin d’un groupe qui quitte son territoire, poussé par la faim et la sécheresse, bercé par l’illusion d’un avenir meilleur. Nous venons de créer le spectacle le 19 avril à Oslo, avec 25 immigrés dans un dispositif de théâtre noir, fable de l’espoir et de la douleur de l’immigration.

 

Qui est Padox ?

L'autre et moi.

Bébé et vieillard.

 

 

L'étranger et l'intime.

 

 

Il est surtout un regard posé sur la ville, la cité, la société, I'individu.

Regard qui n'est ni critique, ni complaisant, mais qui est simple, naïf, qui est celui d'un Padox, qui ne sait pas, qui n'a pas d'habitudes culturelles, d'à priori, qui avec tendresse va observer, s'étonner, essayer de comprendre en utilisant le moyen le plus humain qui soit : I'imitation.

Cette "mimesis" qui est à l'origine du conflit humain (Caïn‑Abel), il va en faire l'expérience pour la désamorcer. Il va imiter pour mieux comprendre l'autre, pas pour l'écraser ou pour prendre, mais pour entrer dans le jeu. Ce n'est pas la mimesis qui conduit à la crise, à la guerre à la haine, mais le début de l'apprentissage proposé en miroir, par lequel Padox va chercher capter l'autre, et dont il va renvoyer l'image, déformée, détournée, en en montrant l'humour l'absurdité. Il effleure la mimesis pour que l'homme se retrouve face à cette question posée naïvement, et, Padox, ayant lancé ce jeu, s'efface en douceur, avec la maladresse et la naïveté du petit enfant, et la sagesse du vieillard.

 

 

Devant la gentillesse, il fond. Face à la cruauté, il fond en larmes. Jamais de révolte, d'agressivité. Un comédien dans Padox ne doit pas chercher à faire quelque chose, il doit observer et entrer dans le jeu du possible. Et s'il n'y a rien, il doit entrer dans le jeu du rien et le décaler comme décale tout ce qu'il voit, tout ce qu'il observe, tout ce qu'il capte, tout ce qu'il imite. Son simple regard apporte de la dérision, du décalage, son regard et son jeu désamorcent, désarment, dégonflent.

 

 

Spectacle Padox à Oslo Avril 2008

 

 

Site internet : https://sites.google.com/site/compagniehoudartheuclin/home

   

Groupe de Recherche Arts et Cultures

http://www.festival-de-lhay-les-roses.fr