4ème édition 2012
EXPOSITION
  En partenariat avec le   et le  
   
du 22 juin au 1er juillet 
du 22 juin au 24 juin 
   
« L'Algérie aux couleurs de la fraternité »  
     
 
 
 
 
   
     
Mohamed AKSOUH Au Moulin de la Bièvre, du 22 juin au 1er juillet
 
 

Artiste peintre

Né en 1934 à Alger Mohamed Aksouh est un peintre non-figuratif de la Nouvelle Ecole de Paris, appartenant à la génération des fondateurs de la peinture algérienne moderne.

Formation : Autoditacte
1948 : Forgeron serrurier pendant 50 ans
1959 : Commence à réaliser sculptures et bas-reliefs (terre, plâtre, métal) puis à peindre

Expositions :
1963 : Participe aux premières expositions collectives de peintres algériens. Sa peinture devient non-figurative
1964 : Première exposition personnelle à Alger
1965 : S’installe dans la région parisienne, à Vincennes puis à Ivry
1970 : Premières gravures sur métal. Crée des médailles pour la Monnaie de Paris
Participe au Salon des Réalités Nouvelles où, depuis, il expose chaque année
De 1964 à nos jours, Aksouh multiplie les expositions personnelles tant en France qu’à l’étranger : Paris, Pau, Toulouse, Bordeaux, Amsterdam, Bruxelles, Suisse...
1er prix de la Biennale des Artistes Orientaux à Téhéran (République islamique d’Iran)
2007 : 1er prix de la Biennale des Artistes Orientaux à Chârdjah (Emirats Arabes Unis)

Expositions sous l'égide de l'ADEIAO ou avec une participation de l’ADEIAO :
2002 : Algérie, lumières du Sud, CEA - EHESS, Paris
2004 : Djazaïr, une année de l’Algérie en France, avec l’Association Averroès, Nantes
2005 : Clin d’oeil sur la collection de l’ADEIAO, CEA-EHESS, Paris.

 

Mohamed Aksouh
© Mohamed Aksouh

Aksouh n’a que 14 ans lorsqu’il aborde le métier de forgeron. C’est par le fer et par le feu qu’il a tout d’abord manifesté son habilité manuelle tandis que se forgeait sa vocation d’artiste plasticien. Ses « empreintes » que l’ADEIAO avait offertes à ses adhérents comme cartes de vœux en 2003, en sont un témoignage : il travaille sur une plaque de métal préalablement sculptée et colorée qu’il passe ensuite à la presse avec un papier cartonné. La couleur peut être modifiée à chaque tirage, livrant un choix d’une infinie variété.
En 1959 Aksouh, le forgeron-serrurier, commence à sculpter et à peindre. Dès lors, tout en continuant son métier, il ne cessera jamais de se livrer à sa passion pour les arts plastiques : peintures sur toiles, aquarelles, empreintes. « Pas un art parasite ou fonctionnaire, mais un art besoin d’expression, un art besoin de vivre, et non un art pour vivre » (cité par Artension n°13, septembre-octobre 2003 d’après une préface du dramaturge Kaki en 1964).

Avec ses contemporains, Khadda et Guermaz, la génération des années 30, il revendique une nouvelle esthétique, synthèse de l’héritage abstrait arabo-musulman et des abstractions occidentales. S’appropriant les éléments de la modernité, Aksouh bâtit son langage iconographique propre (réf : Algérie, lumières du Sud, textes de Michel-Georges Bernard).

Aksouh a toujours privilégié l’abstraction mais on peut encore percevoir, dans ses œuvres de jeunesse, la recherche de la douce lumière bleutée de son pays, des ruelles ou des maisons qui s’estompent dans le bleu turquoise de la mer. Par la suite, il entremêle avec virtuosité, des strates à demi effacées en des accords plus sombres, ocre, gris, d’une grande subtilité d’où émerge parfois un trait, un point, une stridence lumineuse.

 

 

 

 

 

 
   
     

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